LA FEMME QUI PLEURE

La femme qui pleure - Viktor LAZLO

PRESENTATION DE L'EDITEUR :

Ida attend son procès. Dans une sorte d'amnésie cotonneuse, elle s'essaie à dénouer les fils qui l'ont menée jusqu’à cette chambre d'hôpital psychiatrique. Elle comprend peu à peu qu'elle a commis l'irréparable.
Mais au fond qui est-elle ? A qui s'adresse-t-elle continuellement ? Qui est Adrien ? Est-il son amant, est-elle sa victime, l'a-t-il manipulée et brisée ? Quelle relation entretenait-elle avec son fils Alexandre, qu'elle couvait d’un amour exclusif ?
Ida délie pour nous le long ruban des hommes de sa vie. Elle ausculte le mécanisme de la dépendance amoureuse dans laquelle elle a sombré jusqu'à perpétrer le plus terrifiant des actes...

Moi aussi, au début de ma lecture, j’ai du dénouer les fils du récit, l’auteure alternant dans un ordre non chronologique, son séjour en hôpital et ses relations avec les hommes de sa vie, son père, Adrien son amant et son fils Alexandre.

Ses doutes, ses rages, ses attentes, ses questionnements, ses souffrances, sont admirablement bien décrits, avec poésie parfois, mais aussi avec violence, par exemple lorsqu’elle ne comprend pas les agissements d’Adrien envers elle-même ou son fils.

Bien qu’Ida évoque assez tôt dans son histoire, « l’inéluctable », l’intrigue n’en est pas altérée et la tension va crescendo.

Alors pourquoi n’ai-je pas vibré à la lecture de ce roman ? Peut-être, comme le dit Nezdepapier de Bibioblog, ai-je été choqué, exaspéré, par ce manque de réaction d’Ida à l’encontre d’un homme (voire de plusieurs), qui l’a bafoue, l’humilie, la rejette ? Ida explique partiellement cette passivité lorsqu’elle dit « Je me reconnais dans le rôle qui fut celui de mes ancêtres. Malgré une peau blanchie au fil des générations, il m’est toujours resté assez de marron pour me conformer au rituel de l’assujettissement d’un être par un autre ».

Mais peut-être est-ce aussi une saturation de ma part pour ce genre de sujet.

Flof13, Alexielle comme Nezdepapier et moi, se posent la même question.

Comments

[Meria]

@ Bladelor : je comprends bien ton sentiment [Oui]

[bladelor]

Rien que la citation que tu nous offres me bloque... [:(]