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LIVRE ET PLUS
7 août 2010

GRANDEUR ET DECADENCE

Les insomniaques - Camille de VILLENEUVE

lesinsomniaquesPrésentation de l'éditeur :

A la mort en 1946 du vieux marquis d'Argentières, ses héritiers se voient contraints de renoncer au train de vie qui fut le leur durant des siècles. Ils vont désormais s'appliquer à en conserver l'essentiel - un château en Anjou et un hôtel particulier à Paris - alors que, pendant plus d'un demi-siècle, la France connaît des bouleversements : guerres d'Indochine et d'Algérie, Mai 68, loi IVG, années Sida, crises économiques, etc. Ces événements, les Argentières les vivront à leur manière, à la fois dans et hors du temps, comme s'ils ne pouvaient pas se laisser emporter au creux du fleuve de l'existence ordinaire. Persuadés d'être protégés par la grandeur passée de leurs ancêtres, ces personnages fiers et fragiles tenteront, tout au long de ce roman foisonnant, de répondre à la question insistante qui leur est posée - à eux, mais aussi à chacun de nous : comment porter le poids d'une histoire familiale ? Ou peut-être, plus encore : comment s'en libérer ?

A la centième page, j’ai pensé : l’auteure s’appesantit sur la présentation des personnages.

A la deux centième, je me suis étonnée que les évènements extérieurs soient évoqués si superficiellement.

A la trois centième, j’ai espéré qu’un fait majeur dans l’histoire de cette famille nous serait bientôt révélé, j’ai donc continué …

A la quatre centième, j’ai commencé à désespérer de trouver un intérêt quelconque à ce récit, mais il ne restait que 200 pages … alors j’ai poursuivi ma lecture.

A la cinq centième, j’ai bien compris que rien ne pourrait plus me captiver, cependant j’ai tourné les 100 dernières pages.

A la six centième, je constate que l’auteur n’a décrit QUE les membres de cette famille, sans que l’on perçoive réellement qu’elle posait le problème de l’héritage de l’histoire familiale, comme le précise la 4ème de couverture. C’est une succession de portraits de personnages sans consistance, avec plus de défauts que de qualités (je parle des descriptions que nous en fait l’auteure et non des personnages eux-mêmes, qui devaient sûrement détenir un côté sympathique).

Seul point positif, la lecture est facile, le style fluide. Heureusement, sinon je n’aurais pas été au bout des 600 pages ! 

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Commentaires
M
@ Zarline : il semble que nous ayons un peu les mêmes goûts :-)
Z
Je partage en grande partie ton avis. J'ai beaucoup aimé le style de l'auteure et je pense suivre ses prochaines éditions. Mais cette histoire reste trop en surface. On a vraiment cette impression de scènes mises l'une à côté de l'autre. Je l'ai lu il y a moins d'un an et franchement il ne m'en reste pas grand chose. Dommage!
G
Six cents pages de bonheur, d'intelligence avec une très haute qualité littéraire. Un chef-d'oeuvre !
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