Les joyeuses - Michel QUINT

joyeuses Rico, jeune homme timide et bègue, et donc quasiment muet, se réfugie dans la lecture, passion qu’il partage avec Simone, fille d’une propriétaire viticole, non loin de Gigondas.

Un jour comme un autre, où Rico vient chez son amie échanger des livres, il se fait embrigader par Jean-Pierre, metteur en scène sympathique, bedonnant, paillard et émouvant, qui désire donner quelques représentations « Des joyeuses commères de Windsor ».

Pour Rico, nommé intendant et régisseurs des menus plaisirs, c’est le début de beaucoup de découvertes, et en particulier le plaisir du vin qui l’aide à parler clair J

Ce roman foisonne de thèmes, comme son titre (je vous laisse deviner J), que l’auteur à l’art d’aborder avec un style extraordinaire.

La majeure partie de l’histoire se déroule pendant la quinzaine de jours que durent les répétitions, il n’y a donc pas de temps à perdre. Le style est enlevé, dynamique, parfois tellement rapide que je me suis surprise à lire en empruntant le même rythme.

Les descriptions m’ont enchantée : « Et il a ce rire que j’entends pour la première fois, à décoiffer les vignes, coucher les cyprès et les chênes du maquis, jusqu’à faire écumer les vagues, là-bas, vers Marseille ou Toulon, les gonfler de marrade ».

Les secrets de famille ; la vie d’une troupe de théâtre, l’organisation des répétitions, la recherche des costumes et des accessoires ; les souvenirs et/ou les regrets soixante-huitards ; les plaisirs de la vie ; les ressemblances entre les personnages et les situations du roman avec la pièce de Shakespeare ; tous ces sujets habilement imbriqués, s’entremêlent, s’entrechoquent, se répondent, sans essoufflement, sans redite, sans ennui. Le suspense est omniprésent, et nous entraine encore plus rapidement vers la dernière page.

Merci aux éditions GALLIMARD-FOLIO et à BLOG-O-BOOK pour ce partenariat

bob

TRUCULENT, SUCCULENT ET UN BRIN PAILLARD

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